Cimes et rocs est sur tête de livre










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Un week end presque parfait


Au menu de ce week du 11-12/9 : Escalade dans les aravis (mais pas à bois ! → tant pis j'assume)

Avec dans le rôle du chef : Sylvain et dans le rôle des commis : Sarah, Emilie, Christophe et Nicolas

Au menu :

- Samedi : La pointe de la blonnière par l'arête à marion


Point question ici de poisson mais en amuse bouche une petite heure d'approche dans la combe à Marion bien connu des randonneurs à ski. En hors d'œuvre une superbe dalle couchée cannelée à souhaits avec un pas de 5 très bien protégé. Petite remontée de prairie pour digérer avant d'attaquer le plat principal : l'arête. Là aussi c'est un délice de calcaire facile et très bien équipé qui permet de déguster une vue splendide sur tout le massif du mont blanc de la verte aux dômes de miages (pour ce qui se trouve entre les deux, demandez à Sarah la leçon 18 du petit guide du ANNEE illustré). Le tout est épicé par le coté aérien et particulièrement esthétique du lieu. Le désert se consomme au sommet avec une fois n'est pas coutume un VRAI pique nique. Le pousse café est plutôt du genre poussent cailloux dans le pierrier mais pas trop fort pour ne pas émazeler les copains en dessous. Le tout étant arrosé de soleil et d'une température agréable, un vrai bonheur.

- Dimanche : la pointe Dzérat depuis le col de la colombière


En entrée cette fois une approche épicée façon chamois. Eh oui, quand on ne sait pas lire le livre de recette on y laisse du temps et de l'énergie. Du coup pour le plat de résistance on change de page pour choisir « les gants rouges du cardinal » 3 étoiles sur le guide et 5c/A0 pour la difficulté. La première longueur refroidi les ardeurs de la montée mais avec le secret du chef : le tire clou de bonne ampleur ça passe. Ensuite on soupoudre avec de la dalle couchée, des cannelures calcaires, quelques pas de 5 verticaux et un peu de rocher éponge pour finir. On mélange avec un peu de recherche d'itinéraire (en escalade comme en cuisine le dessin du livre ne représente que rarement la réalité). On fait ensuite ventiler par une petite brise de montagne pendant 8 longueur soit 250m et c'est prêt. Quel délice ! Descente ensuite avec rappels et portions câblés pour terminer le service. Pour le fromage, aravis oblige, c'est reblochon, mais du reblochon fermier médaillée du salon de l'agriculture svp.

Pour l'ambiance, l'accueil au camping de Saint jean de sixt est convivial, peu onéreux et accommodant. L'ensemble peu paraître gras voire parfois lourd mais c'est comme dans la cochonnaille c'est ça qui met du goût.

Nicolas

Important : supression de la licence papier !


Changement pour cette nouvelle saison : la FFME supprime l'attestation papier envoyée par courrier à tous ses licenciés. Seul un courriel ou un SMS vous sera envoyé avec vos identifiant de connexion à votre "espace licencié" du site internet www.ffme.fr Merci donc de prêter une attention toute particulière à l'orthographe et la lisibilité de vos adresse de courriel et numéro de téléphone portable lorsque vous remplirez votre bulletin d'inscription. Pour les personnes désirant un papier d'attestation de licence il vous sera possible de l'imprimer via votre espace licencié

Espace licencié : ici

Plus d'infos : http://www.ffme.fr/licence/ARTICLE.php?id=3623

Raid à ski, 2-4 avril : "Prends large y va y'avoir d'la poudre"


Participant: Sylvain A, Olivier J, Laurent M, Sarah P, Nicolas S, Hervé M.

Le rendez-vous fut pris sur le parking de l'amical à 7h30 ce vendredi matin pour un départ espéré vers les 8 h et c'est donc avec la petite demi heure de retard syndical que la bande de joyeux drilles prend la route direction La Grave avec remorque chargé et espoir plein les yeux.

Le but de ce raid est le tour des Aiguilles d'Arves en trois jours, la météo nous prouva que non.

C'est donc 3h30 plus tard au rythme essoufflé de ce bon vieux véhicule de l'amical que nous arrivons à La Grave où nous réglons les derniers détails, à savoir le pain pour tout le monde et les pâtisseries pour Sarah, ainsi qu'une paire de ski et de chaussures pour Hervé avec pour mot d'ordre : « Prend large, va y avoir de la poudre »

Ce mot d'ordre va devenir celui du week-end car de la poudre, ben y en avait !

C'est au village des Hieres que nous prenons ski sur l'épaule la direction du tout nouveau refuge du Goléon, à environ 700 m de dénivelé plus haut, ceci après un copieux et délicieux casse croute qu'ont ne manqua pas de regretter plus tard dans la montée mais tant pis le plaisir est là quand même.

Arrivés au refuge, nous sommes accueillis par le gardien et sa gardienne, tous deux ont le sourire de nous voir arriver là, tous les autres groupes ont annulés leur réservation, autrement dit il ne va pas faire beau.

Installation rapide dans le refuge et nous ne résistons pas bien longtemps, malgré quelques hésitations de la part de certains membres du groupe, à la belle pente de neige fraiche qui domine le refuge et c'est ainsi que nous repartons léger cette fois vers un petit sommet 300 m plus haut tracer quelques courbes dans de beaux couloirs.

Le soir arrive et c'est dans une douce ambiance de franche rigolade que nous prenons notre premier repas après l'apéro et après avoir fait la connaissance du dernier habitant des lieux, Le chat Léone. Ce qui amène Hervé qui préfère les chiens à avoir la pensée philosophique du jour : « Un bon chat est un chat mort ».

Apparemment pas du goût de la gardienne, cette pensée a bien failli nous coûter le dessert, ce qui n'aurait pas été un drame vu la quantité de nourriture servit au repas qui fut il faut bien le reconnaître un régal, c'est d'ailleurs surement pour ça que nous sommes tous allés nous coucher en mode culbuto, à savoir sur le dos!

Le lendemain, après une lente digestion et un joyeux petit déjeuner, c'est dans une ambiance de pôle Nord que nous partons en direction du col Lombard, passage vers les Aiguilles d'Arves, il n'y a pas la moindre trace, magnifique. Il nous faut d'abord remonter le long vallon du Goléon avant de pouvoir s'élever de façon significative. Comme prévu la météo n'est franchement pas au grand beau mais si ça tient comme ça, ça devrait passer. Arrivés au col, le temps s'est vraiment dégradé et c'est sous un fort vent que nous découvrons le versant Mauriennais qui n'a rien d'engageant, ce dernier est complètement pelé. Les questions commencent à arriver car si nous décidons de continuer, nous serons ensuite du mauvais coté pour rentrer, surtout que la météo annonce des chutes de neige pour la nuit prochaine.

Nous ne trainons pas à nous décider car depuis un quart d'heure que nous sommes tous réunis au col le vent a encore forcit. Nous décidons donc de redescendre mais de tenter quand même le Goléon, en tous cas de faire ce que la météo nous permettra. C'est donc après quelques beaux virages que nous remettons nos peaux 300 m plus bas pour remonter vers le sommet. Nous avons juste eu le temps de remonter environ 200m sous le sommet avant de faire un demi tour ce coup-ci définitif, la neige commençant maintenant à bien tomber.

Retour au refuge avec encore une fois de la belle neige et de belles courbes, avec toutefois un repeautage pour remonter à ce dernier sauf pour Nicolas qui en pratiquant occasionnel du ski de fond à mis un point d'honneur à retourner au refuge sans les peaux. On a pas compris !

Vu l'heure du retour, un casse-croute s'imposait. C'est là que la taille rebondie des sacs à dos pris tout son sens, ce fut un vrai déballage de produit bien franchouille et autres gourmandises en tout genre qui aurait put nourrir un régiment de chasseur alpin. Après tout ça, une bonne sieste s'imposait. Non sans avoir eu droit à un alcool bizarre que notre cher ami Laurent avait pris la peine de monter, un espèce de tort boyau qui à mon avis vous décoller un Antonov!

Pour le lendemain, malgré une mauvaise météo annoncée nous décidons de rester au refuge, après tout nous sommes franchement bien ici, et qui sais ?

Le soir arriva, comme la veille dans la douce ambiance chaude du refuge éclairé par de simples bougies car il n'y a pas encore l'électricité ici. L'ambiance d'un bivouac mais dans le confort d'un refuge, tout pour passer un bon moment.

La soirée fut particulièrement agréable, à discuter avec les gardiens de choses et d'autres sans but précis.

Le lendemain, après un réveil tardif il faut bien se rendre à l'évidence, la météo n'est pas de notre coté, il neige à l'horizontal. Il va falloir attendre un peu pour descendre, il n'est même plus question de monter où que ce soit. C'est vers midi à la faveur d'une accalmie que nous quittons le refuge avec un Olivier dans les starting blocks qui bave devant autant de poudre. Il est tombé dans la nuit une quarantaine de cm et il va falloir être prudent dans la descente. Nous progressons d'abri en abri et un par un, mais il faut le reconnaître la descente dans toute cette poudre est vraiment excellente. C'est d'ailleurs là que Hervé apprécie ses skis larges malgré les quelques ronchonnements du départ pour les montés.

Nous glissons maintenant tranquillement vers notre point de départ en traversant le hameau de Valfroide, derniers virages, derniers regards mais pas de regrets, nous reviendrons.

Traditions obliges, c'est encore sur un gros casse-croute que nous terminons cette sortie, au passage il faut souligner la délicieuse charcuterie maison d'Hervé, qui comme l'année passée nous a régalée toute au long du week-end, tout comme ces histoires d'ailleurs. Un dernier verre à La Grave et c'est l'heure de rentrer avec déjà des projets pour l'année prochaine.


Le bilan: Pas besoin d'une super météo, les copains et ma chérie ça suffit.

PS: Pour les détails plus croustillants, il vous faudra monter au refuge. Tout est dans le livre d'or.


Sylvain